Pourquoi protéger ce lieu ?

C’est l’âme d’un quartier

Le terrain convoité est situé au lieu dit Fosse Albecq. Il se trouve rue Fernand Bottemanne dans le centre de Braine-le-Comte.

D’une superficie de 53 ares, il a accueilli par le passé des prairies avant d’être utilisé comme potager collectif par le CPAS pour alimenter les crèches de l’entité. Ce terrain de la Fosse Albecq est aujourd’hui une splendide friche.

Ce lieu représente beaucoup pour les habitants du quartier et même pour de nombreux habitants de Braine-le-Comte. Il représente une bouffée d’oxygène et un havre de paix dans un centre ville qui est beaucoup trop urbanisé. Les citoyens aspirent à continuer à s’y retrouver et à y partager entre autres des moments de rencontre conviviale.

résister à la logique de privatisation et la logique de rentabilité des espaces naturels

L’objectif du collectif est de garder ce lieu public en en faisant une propriété collective, plutôt que de le laisser être soustrait à l’intérêt général et livré à l’appétit des promoteurs immobiliers. Aujourd’hui le Management et ses logiques de rentabilité à court-terme ont pris le pas sur l’intérêt collectif, au point qu’un CPAS préfère mettre en vente publique un terrain lui appartenant plutôt que le vendre directement aux citoyens de gré-à-gré. Il est donc urgent de remettre le Commun au centre et de ne plus se focaliser uniquement sur les bénéfices financiers à court-terme.

Refuser l’artificialisation d’une des dernières parcelles vertes en centre-ville

Les directives du Stop Béton donnent effectivement la priorité à la densification des centres urbains. Cependant, il ne faut pas oublier de laisser ces centres urbains respirer. Avec ses 2.000 logements actuellement en construction, Braine-le-Comte a déjà suffisamment contribué en matière de logement et d’artificialisation des sols, alors que très peu d’espaces naturels (entendez plus naturels qu’un morceau de pelouse au bout d’un parking) sont accessibles à pied en centre-ville.

La forte urbanisation pose également de nombreux problèmes dans la ville : manque de places dans les écoles/crèches, problème de mobilité douce, surcharge des professions médicales, manque d’espaces verts, etc.

Les citoyens militent depuis plusieurs années pour le sauver

Les habitants de ce quartier ainsi que de nombreux habitants de Braine-le-Comte militent depuis plusieurs années pour que ce terrain reste une propriété collective. Une pétition a été signée par 1.200 personnes. Les élus ont été interpelés à de multiples reprises. Lors des ateliers de participation citoyenne organisés par la commune, la conclusion a été très claire : les citoyens souhaitent préserver ce terrain de toute construction et y développer des projets sociaux et écologiques. Malgré cela, le CPAS a décidé de le vendre. Il ne restait donc plus qu’une solution : racheter ce terrain collectivement dans le cadre d’une coopérative. Et c’est ce que nous avons l’intention de réaliser avec vous !

Protéger la biodiversité

C’est un terrain abandonné par l’Homme et colonisé par une végétation spontanée. La faune et la flore y ont repris leurs droits et nous offrent une possibilité d’y tisser des liens avec elles.

C’est un havre de paix pour la biodiversité depuis plusieurs décennies. On y retrouve en effet de nombreuses espèces animales (papillon, chevreuil, renard, hérisson, chauve-souris, etc) et végétales (noyer, mûrier, etc).

Situé à une jonction entre le centre-ville urbanisé et les champs, le Jardin Albecq est aussi une zone tampon idéale pour les espèces animales et végétales environnantes.

Préserver l’école

Le terrain du CPAS est malheureusement convoité par Sotraba et peut-être aussi par d’autres promoteurs immobiliers car il s’agit d’un terrain constructible. Un chantier de construction sur le terrain de la Fosse Albecq représenterait une nuisance importante pour les élèves de l’Institut Notre-Dame de Bonne-Espérance qui est juste à côté du terrain du CPAS. Il serait beaucoup plus judicieux de ne pas construire sur ce terrain et de l’utiliser à des fins éducatives. De plus, l’Institut Notre-Dame de Bonne-Espérance est un bâtiment avec une grande valeur architecturale. Construire des immeubles résidentiels à côté de ce bâtiment est une aberration dans l’aménagement du territoire de notre ville.

Vue de l’Institut Notre-Dame de Bonne-Espérance depuis le terrain du CPAS

Comment préserver ce terrain ?

Pour préserver ce lieu, il est important que vous preniez une part de coopérateur.trice afin que nous puissions acheter tous ensemble ce terrain. Nous pourrons alors y développer collectivement des projets écologiques et sociaux.

En devenant coopérateur.trice, vous favoriserez la sauvegarde d’un havre de biodiversité et vous éviterez la construction de nouveaux immeubles dans cette ville de Braine-le-Comte qui est déjà bien trop urbanisé.