Le Jardin Albecq est né d’un combat ordinaire : celui d’habitants refusant de voir disparaître sous le béton la dernière poche de nature de leur quartier et souhaitant que leur voix soit prise en compte. Aujourd’hui, il ne s’agit plus uniquement de protéger ce terrain, il s’agit aussi de créer un lieu où les citoyennes et citoyens peuvent proposer des activités, y expérimenter d’autres manières de fonctionner, de décider et d’agir collectivement.
Nous poursuivons plusieurs objectifs sociaux et environnementaux, notamment :
- Favoriser la participation citoyenne, la transmission, l’expérience démocratique, la gestion du commun, le renforcement du lien social
- Refuser la logique de privatisation et la logique de rentabilité de cet espace naturel
- Développer les capacités de résilience des habitants face aux enjeux environnementaux
- Préserver de la biodiversité de ce lieu
- Éviter les impacts de la construction immobilière sur le quartier (voirie, mobilité, risque d’inondation, impact sur les habitations environnantes…).
- Faire respecter les objectifs du stop béton
Nous souhaitons créer un jardin convivial, favorisant la biodiversité. Un lieu de rencontres, d’échanges, d’apprentissages et d’éducation permanente où il fait bon vivre, dans un quartier paisible et familial.
La création du projet se fait en concertation avec l’ensemble des habitants, en co-construction. Il évolue donc au fil des expériences. Toutes les actions développées ci-dessous (ou à venir en concertation avec les habitants) répondent néanmoins aux objectifs cités.
Les activités que nous proposons de mettre en place sur le terrain sont directement issues des réunions participatives organisées avec les habitants du quartier en 2020. Elles ne sont qu’une première étape qui évoluera avec les coopératrices et coopérateurs impliqué.e.s au fil des années!
· Créer une forêt-jardin : planter des arbres et une végétation étagée nécessitant peu de travail à terme et offrant un milieu didactique riche (plantes comestibles ; matériaux naturels à usage divers) et créant un écosystème à part entière
· Créer un espace extérieur (par exemple sous forme d’une arène telle que celle du jardin suspendu à Mons) où se rencontrer, échanger des points de vue, organiser des ateliers
· Mettre en place des ateliers intergénérationnels de sensibilisation, de partage d’expériences, de transmission de savoirs sur la biodiversité, la faune et la flore locales et d’autres thématiques au gré des envies et des besoins.
· Organiser des événements d’information, de convivialité, de débat en y intégrant des outils démocratiques pour impliquer les participants dans l’orientation globale que prendront nos actions futures